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Franc-Maçonnerie

Aborder le sujet de la franc-maçonnerie suscite généralement quelques étonnements. Dans l’imaginaire collectif, «les trois coins», «les pieds fourchus», «société secrète», voire «secte diabolique» sont autant d’interprétations benoîtement colportées par la rumeur populaire sur cette institution. Dans une période où le maître mot est transparence, le temps est advenu de tordre le cou à ces allégations insolites.

Qui sont ces francs-maçons ? Ils sont plus de six millions dans une soixantaine de pays, en Suisse la Grande Loge Suisse Alpina compte 3’500 membres, en Valais ils sont environ 200. Dans l’optique d’apporter un éclairage objectif sur l’institution maçonnique, le Journal le Confédéré, via son chroniqueur Robert Giroud, profane, auteur il y a quelques années de l’ouvrage 250 ans de franc-maçonnerie à Bex publié aux Editions Coédita, et Claude Oreiller, membre de la loge maçonnique Progrès & Vérité, ancien député et ancien président du PLR, qui s’exprime à titre personnel sans engager sa loge à Bex, ni la Grande Loge Suisse Alpina à Berne, vous proposent une immersion dans les arcanes de la franc-maçonnerie par le biais d’une série d’articles articulés en cinq chapitres:

  1. La Franc-Maçonnerie

  2. Le regard de la Société

  3. L'institution maçonnique en Valais

  4. L'apport de la franc-maçonnerie à la société

  5. Qui sont les francs-maçons ?

La Franc-Maçonnerie, ou plus simplement la Maçonnerie, est une association d'hommes libres dans leurs pensées comme dans leur attitude.

Les francs-maçons se reconnaissent entre eux comme des frères et considèrent leur association, librement consentie à titre individuel, comme une Alliance entre hommes libres qui désirent aller au-devant d'autres hommes libres, qu'ils soient ou non francs-maçons.

Les francs-maçons tiennent à des principes qu'ils n'ont certes pas inventés, mais qui leur semblent justes et capables d'imprimer une direction favorable à leur propre développement individuel, ainsi qu'à leur comportement social.

Le premier de ces principes est leur conviction que tous les hommes sans distinction de race, de culture, de religion ou de position sociale naissent avec les mêmes droits et les mêmes devoirs. Ils gardent en mémoire cette vérité, qui est souvent méconnue dans la société. Ils estiment par conséquent qu'il est de leur devoir d'entretenir et de fortifier au sein de leur association, en premier lieu, et dans la société en général des sentiments de fraternité et d'égalité.

Le deuxième principe est le retour à soi-même : se connaître avec lucidité est le but que poursuit chaque franc-maçon. Le faire pour son propre compte est déjà une bonne chose. Mais la recherche de soi-même est grandement facilitée par le regard d'autres hommes. Lorsqu'il s'agit de frères, la clarté et la rigueur de leur opinion est non seulement souhaitable mais nécessaire au développement moral de chacun. Le franc-maçon est donc un homme social qui veut se mettre au service de la société pour et par la connaissance qu'il acquiert de lui-même.

Le troisième principe est de travailler sur soi-même sur la base du symbolisme des constructeurs. Les siècles passés n'étaient pas dépourvus d'expérience et de savoir-faire quand il s'agissait du comportement de l'homme dans la société. Les constructeurs avaient acquis très tôt l'habitude de régler entre eux les problèmes de la vie associative quand il s'agissait d'oeuvrer pour le bien commun (celui de la société, naturellement).

Les grands ouvrages du Moyen-Age - les Cathédrales - sont là pour témoigner que leur organisation avait des résultats concrets. Les francs-maçons se sont réglés sur le savoir-faire de leurs prédécesseurs pour se consacrer au chantier que constitue le rapport de l'homme à la société.


* (Emprunté à l'excellent site de la Loge Tradition que nous vous invitons à visiter pour des renseignements plus complets)

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